Quand les insectes se mettent au service de la Justice

12h00 à 13h00
Université du Québec à Trois-Rivières
Pavillon Michel-Sarrazin, local 2063 Salle Rodolphe Mathieu
3600, rue Ste-Marguerite, Trois-Rivières

Aucune réservation requise

Conférencière : Julie-Éléonore Maisonhaute, Ph.D.

Biographie de la conférencière

Julie-Éléonore Maisonhaute détient un Ph.D. en biologie à l'Université du Québec à Montréal. Elle est biologiste et entomologiste. Elle est chargée de cours et chercheures associée au Laboratoire de recherche en criminalistique (LRC). Depuis la dernière année, elle est stagiaire postdoctorale encadrée par Shari Forbes dans le cadre de sa Chaire de recherche Canada 150 en thanatologie forensique et du programme Audace obtenu par Frank Crispino.

 

Résumé de la conférence

Les insectes nécrophages (se nourrissant de matière animale en décomposition) ont une importance majeure pour les écosystèmes, mais ils peuvent également être utilisés en entomologie forensique pour fournir de précieuses informations lors d’enquêtes criminelles. En effet, à partir des insectes retrouvés sur un cadavre, il est possible, par exemple, d’estimer la date du décès (intervalle post-mortem), de déterminer si le corps a été déplacé, ou encore d’effectuer des analyses toxicologiques et ADN. L’entomologie forensique est utilisée à travers le monde, principalement dans des cas de décès (calcul de l’intervalle post-mortem), mais également dans des cas de négligence/maltraitance envers des personnes ou animaux, ou encore dans des cas de trafic d’animaux ou chasse illégale. Des exemples de cas seront abordés lors de la conférence, et le point sera fait sur l’avancée des recherches au Québec sur le sujet.


Affiche de la conférence