Lorsqu’on parle de délinquance sérielle, la première image qui nous vient bien souvent en tête est celle de meurtriers ou d’agresseurs en série, calculateurs et manipulateurs, qui ont été au cœur de nombreuses intrigues policières ou qui ont fait l’objet de documentaires. Mais est-ce que cette image caractérise vraiment tous délinquants sériels ? Guillaume Louis et Jonathan James viennent nous aider à démystifier la notion de délinquance sérielle en s’intéressant particulièrement à la prévalence du phénomène et à la réponse policière.
Invités :
Guillaume Louis, Responsable du programme de certificat en enquête et renseignement à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal.
Jonathan James, Professeur au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Chercheur au Centre International de Criminologie Comparée et Intervenant à l’Institut National de Psychiatrie légale Philippe-Pinel.
Pour en savoir plus :
Adjorlolo, S., & Chan, H. C. O. (2014). The controversy of defining serial murder: Revisited. Aggression and Violent Behavior, 19(5), 486-491.
Canter, D. V., & Youngs, D. (2009). Investigative psychology: Offender profiling and the analysis of criminal action. John Wiley & Sons.
Chazal, S. (1997). Meurtre et sérialité : l’émergence du serial killer dans la culture médiatique américaine. Études littéraires, 30(1), 71–79.
Cusson, M., & Louis, G. (2020). L'Art de l'enquête criminelle. Nouveau Monde Editions.
Fox, B. et Farrington, D. (2016). Behavioral constistency among serial burglars : evaluation offense style specialization using three analytical approaches. Crime & Delinquency, 62(9), 1123-1158.
Grubin, D., Kelly, P., & Brunsdon, C. (2001). Linking serious sexual assaults through behaviour (No. 215). London: Home Office, Research, Development and Statistics Directorate.
James, J., & Beauregard, E. (2018). Murderer vs investigators: Factors influencing the resolution of sexual homicide cases. Police Practice and Research, 21(2), 172-186.
James, J., Proulx, J. & Beauregard, E. (2020). Les meurtriers sexuels : qui sont-ils dans la vie de tous les jours ? Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, LXXIII(2), 131-154
Santtila, P., Fritzon, K., & Tamelander, A. L. (2004). Linking arson incidents on the basis of crime scene behavior. Journal of Police and Criminal Psychology, 19(1), 1-16.
Woodhams, J., Hollin, C. R., & Bull, R. (2007). The psychology of linking crimes: A review of the evidence. Legal and Criminological Psychology, 12(2), 233-249.
(En)quête de criminologie est un balado de vulgarisation scientifique qui vise à démystifier certains thèmes classiques de la criminologie. À chaque épisode, un·e invité·e du milieu de la recherche et un·e invité·e du milieu professionnel viennent nous aider à aller au-delà des croyances populaires en discutant des plus récents savoirs pratiques et académiques dans le domaine.
Vincent Mousseau est candidat au doctorat en criminologie à l’École de Criminologie de l’Université de Montréal. Sa thèse s’intéresse à la prise de décisions des techniciens en scène de crime et elle est menée sous la supervision de Prof. Rémi Boivin, chercheur régulier au Centre international de Criminologie comparée (CICC). Vincent est également chercheur associé au Groupe de Recherche en Science Forensique de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Marie-Ève Dubois est candidate au doctorat en criminologie à l’École de Criminologie de l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur les trajectoires délinquantes et le désistement criminel et elle est encadrée par Prof. Frédéric Ouellet, chercheur régulier au Centre international de Criminologie comparée (CICC).
Florence Piché est candidate au doctorat en sciences de l’activité physique à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Sa thèse s’intéresse à l’impact de l’accumulation des pathologies chroniques sur les personnes ayant une dépendance ainsi que l’influence de la pratique d’activité physique pendant leur traitement. Pour cela, Florence est supervisée par Ahmed Jérôme Romain ainsi que Chantal Plourde, chercheuse régulière au Centre international de Criminologie comparée (CICC).
Audrey Deschênes est candidate au doctorat en criminologie à l’École de Criminologie de l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur l’expérience des victimes d’inconduite sexuelle dans les Forces armées canadiennes et elle est entreprise sous la direction de Jo-Anne Wemmers, chercheuse régulière au Centre international de criminologie comparée (CICC).
Marie-Ève et Vincent sont les instigateurs d’(En)Quête de Criminologie, officiellement lancé à l’automne 2020. Florence Piché s’est jointe à l’équipe à l’automne 2022 et Audrey Deschênes, à l'hiver 2023. Tous trois co-responsables du projet, Vincent en est également l’animateur. Geneviève Riou (coordination et médias sociaux), ainsi que Raphaël Hoarau (soutien technique) du Centre international de Criminologie comparée (CICC) complètent enfin l’équipe d’(En)Quête de Criminologie.
Pour envoyer des suggestions de thématique, écrivez-nous à enquetedecriminologie@cicc.umontreal.ca
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