Plusieurs chaires de recherche, ainsi qu'un réseau et des laboratoires sont directement ou indirectement rattachés au Centre international de criminologie comparée. Dirigées par nos chercheurs, ou du moins essentiel à la réalisation des travaux de recherche de ces derniers, ces infrastructures de recherche sont réparties sur plusieurs universités au Québec, à savoir l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Trois-Rivières, Université McGill et l’Université Laval.
Ci-dessous une présentation sommaire de ces principales entités de recherche :
Benoit Dupont est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en cyberrésilience (niveau 1) (2023-2030).
Financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), l'objectif principal de cette chaire se divise en trois grands objectifs. Premièrement, elle vise à systématiser les connaissances sur les pratiques et outils en matière de cyberrésilience. Ensuite, elle tente d'élargir l'application de ces connaissances aux criminels et groupes vulnérables. Finalement, la chaire souhaite mettre en place des méthodes de simulation et d'apprentissage permettant de favoriser l'acquisition de compétences concernant la cyberrésilience.
Benoit Dupont est également titulaire de la Chaire de recherche en prévention de la cybercriminalité (2018-2023 / 2023-2028).
Cette chaire philanthropique financée par le Banque Nationale du Canada et le Mouvement Desjardins, a pour objectif principal de développer des connaissances sur les phénomènes cybercriminels dans le but de mettre en place des interventions et actions en matière de prévention.
Les recherches au sein de cette chaire s'articulent autour de six axes : (1) les indicateurs sur les perceptions et attitudes des usagers face aux risques cybercriminels et à la cybersécurité, (2) l'impact de la fraude en ligne sur les victimes, (3) les approches comportementales en prévention de la cybercriminalité dans un contexte de surcharge cognitive face aux risques et de manipulation par des adversaires malveillants, (4) les méthodologies de mesure de l’efficacité des campagnes de sensibilisation auprès du grand public et des employés, (5) les leçons de cyber-résilience et (6) le fonctionnement, utilité et impacts des partenariats organisationnels public-privé de lutte contre la cybercriminalité.
Étienne Blais est titulaire de la Chaire de recherche sur la prévention de la violence armée dans la région métropolitaine de Montréal (2023-2028).
Financée grâce à un partenariat entre le Fond de recherche du Québec - Société et Culture (FRQSC) et le Secrétariat à la région métropolitaine — ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), l'objectif principal de cette chaire vise à obtenir une meilleure compréhension du phénomène de la violence armée en territoire urbain, mais aussi à développer des interventions innoventes et structurantes en matière de prévention de la violence armée afin de maintenir un milieu de vie sécuritaire.
Anne Crocker est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice (niveau 1) (2022-2029).
Financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), l'objectif principal de cette chaire consiste à produire des connaissances afin de comprendre davantage les expériences, les besoins et le devenir des personnes ayant fait l'expérience d'un traitement judiciaire en santé mentale dans le but de développer des projets permettant de favoriser l'accès à la justice de ces personnes.
Les recherches au sein de cette chaire s'articulent autour de trois axes : (1) l'état des lieux des pratiques judiciaires et hospitalières en santé mentale, (2) Judiciarisation et accès à la justice et (3) Innovations sociales et recherches-actions.
Miriam Cohen est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la justice internationale et les droits fondamentaux (niveau 2) (2022-2027).
Financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), l'objectif principal de la chaire vise à produire des connaissances en matière de protection des droits humains et sur les mécanismes de réparation pour les victimes dans un contexte international.
Les recherches de cette chaire portent principalement sur deux axes : (1) sur la justice internationale et la réparation pour les crimes internationaux et les violations des droits humains, et (2) sur la relation entre les droits humains, les nouvelles technologies et l’autonomisation des individus et des communautés.
Annie Gendron et Andrée-Ann Deschênes sont co-titulaires de la Chaire de recherche UQTR-ENPQ - Prévention de la santé psychologique au travail en sécurité publique (2022-2027).
Financé par un partenariat entre l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l'École nationale de police du Québec (ENPQ), l'objectif principal de cette chaire vise à développer des connaissances scientifiques et à identifier les meilleures méthodes de prévention en santé psychologique au travail en vue de soutenir personnes travaillant en sécurité publique et leur organisation.
Les recherches au sein de cette chaire s'articulent autour de trois axes : (1) prévenir l'apparition, (2) diminuer la prévalence qu'un trouble se développe et (3) intervenir pour traiter les symptômes.
Cyril Muehlethaler est titulaire de la Chaire de recherche UQTR (junior) sur les technologies mobiles dans l'enquête forensique (2023-2026).
Information à venir.
Elsa Euvrard est titulaire de la Chaire de recherche en réinsertion sociale des personnes contrevenantes (2018-2025).
Financée par un partenariat entre l’Université Laval (ULaval), le Ministère de la Sécurité Publique (MSP) et le Ministère de la Justice du Québec (MJQ), l'objectif principal de la chaire consiste à faire évoluer les connaissances et pratiques en matière de réinsertion sociale tout en prenant en considération les situations et expériences des personnes plus vulnérables dans le système de justice.
Les recherches au sein de cette chaire s'articulent autour de trois axes : (1) les politiques pénales, (2) les pratiques pénales et (3) les expériences pénales.
Maxime Bérubé est titulaire de la Chaire de recherche UQTR en forensique numérique (2022-2025).
Financée par l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l'objectif principal de la chaire est de développer et de diffuser des connaissances inédites sur l’identification, l’exploitation et l’interprétation des traces numériques en science forensique.
Marie Manikis est titulaire d’une Chaire William Dawson (2019-2024).
Cette chaire est décernée par l’Université McGill à une chercheuse ou un chercheur de calibre mondial qui effectue des travaux exceptionnels et originaux et qui est en voie de devenir un chef de file dans son domaine.
Cet observatoire, dont Céline Bellot est directrice, bénéficie d'une subvention de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) (2020-2027).
L'Observatoire des profilages (ODP), composé de 37 chercheurs, dont Marianne Quirouette (chercheuse au CICC), et de 19 partenaires terrain, a été construit comme une communauté d'apprentissage stratégique. Assurant une veille et une vigilance, il vise à développer de nouvelles connaissances sur les pratiques et les expériences de profilages, à développer des plaidoyers pour soutenir des changements dans les politiques et les pratiques institutionnelles qui permettraient d'y mettre fin.
Son originalité tient en premier lieu à sa démarche globale et systémique, mutisectorielle, intersectionnelle dans la compréhension des profilages. Elle repose aussi sur une approche interdisciplinaire et appliquée dans la définition, la mise en oeuvre et le soutien à la prise de décision pour y mettre fin. Enfin, l’ODP se distingue par sa structure partenariale organisée en une communauté d'apprentissage stratégique qui permet une circulation des savoirs, des savoirs faire et des savoirs communiquer.
Dirigé par Anne Crocker, l'Observatoire justice et santé mentale bénéficie d'une subvention en soutien aux équipes de recherche du Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FRQSC) (2022-2026). Outre, Anne Crocker, deux autres chercheurs du CICC sont également associés à cet observatoire, Yanick Charette, Jean-Pierre Guay et Marichelle Leclair.
Cet observatoire rattaché à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, vise à réunir des chercheurs et des partenaires de partout au Québec dans les secteurs de la santé, des services sociaux, du droit, de la sécurité publique, communautaire, de la défense des droits et des représentants de la famille afin d’approfondir les connaissances, d’informer et d’améliorer les pratiques intersectorielles à l’interface de la santé mentale, de la justice et de la sécurité publique.
Sa mission est de 1) soutenir la prévention de la pénalisation et la criminalisation des personnes présentant des problèmes cognitifs ou de santé mentale; 2) faciliter l’émergence de trajectoires d’utilisation de services mieux adaptées aux besoins et aux droits des personnes vulnérables ayant des démêlés judiciaires et 3) assurer la cohérence et le suivi des interventions, l'intégration, la réintégration ou la réinsertion des personnes dans la collectivité et dans leurs communautés.
Ce partenariat, dont Benoît Dupont est titulaire, bénéficie d'une subvention de partenariat du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) (2021-2026).
Le Human-Centric Cybersecurity Partnership (HC2P) est un partenariat de recherche multidisciplinaire qui propose une nouvelle approche de la recherche en cybersécurité en mettant en avant le rôle du facteur humain dans les problématiques de cybersécurité.
Le partenariat rassemble des chercheurs (dont quatre du CICC, David Décary-Hétu, Francis Fortin, Masarah Paquet-Clouston et Samuel Tanner), des organismes gouvernementaux, des partenaires industriels et associatifs pour développer de nouvelles recherches interdisciplinaires et générer des connaissances qui contribueront à créer une société numérique plus sûre, plus démocratique et plus inclusive. Le partenariat est structuré autour de dix projets de recherche qui abordent des thématiques telles que l’intégrité des processus démocratiques, la cyberrésilience, l’amélioration des politiques publiques face aux cybermenaces, la protection des données privées et les processus de décision et de changement de comportement des utilisateurs face aux risques.
Le Groupe de recherche sur les agresseurs sexuels (GRAS), financé par une subvention de soutien aux équipes de recherche du Fonds de recherche du Québec - Société et Culture (FRQSC) (depuis 2005 - renouvellement jusqu'en 2026) est dirigé par Jean Proulx.
Ce groupe est composé de dix chercheurs du CICC : Julie Carpentier, Franca Cortoni, Nadine Deslauriers-Varin, Francis Fortin, Tasmin Higgs, Jonathan James, Christian Joyal, Patrick Lussier, Frédéric Ouellet et Monique Tardif, ainsi que d'intervenants de l'Institut Philippe-Pinel et des Services correctionnels du Canada.
Les recherches effectuées au sein de ce groupe de recherche se divisent en quatre axes : (1) Le processus de passage à l'acte chez les agresseurs sexuels, (2) Le traitement des agresseurs sexuels, (3) Les prédicteurs de la récidive chez les agresseurs sexuels adultes et (4) Les adolescents agresseurs sexuels.
Le Groupe de Recherche en Science Forensique (GRSF) est dirigé par Frank Crispino et est financé par le Fonds institutionnel de recherche de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) (2022-2026).
Ce groupe est composé de plusieurs chercheurs dont, outre Frank Crispino, trois autres sont rattachés au CICC : Maxime Bérubé, Cyril Muehlethaler et Emmanuel Milot. L'objectif principal de ce groupe de recherche consiste à participer à la lutte scientifique contre les atteintes aux personnes et aux biens par l'analyse des traces physiques, biologiques, chimiques et numériques, résidus d'activités illicites. Les recherches effectuées au sein de ce groupe sont réparties en trois axes : (1) La trace, (2) Le renseignement scientifique et (3) L'interprétation des résultats.
Saisir et soutenir les processus de (ré)intégration sociocommunautaire chez les jeunes judiciarisés de 16 à 35 ans
Le programme RÉ(SO) 16-35, dont Natacha Brunelle est la directrice scientifique, est financé par une subvention de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) (2018-2025).
Constitué de six projets de recherche imbriqués les uns dans les autres et menés conjointement par 22 milieux partenaires de trois régions québécoises et 14 chercheurs de cinq universités, il vise les objectifs suivants :
Ce programme de recherche, auquel sont associés, outre Natacha Brunelle, huit autres chercheurs du CICC, Catherine Arseneault, Julie Carpentier, Yanick Charette, Elsa Euvrard, Isabelle F.-Dufour, Sylvie Hamel, Chantal Plourde et Mathilde Turcotte, devrait contribuer à développer une société plus inclusive et sûre.
Dirigé par Jo-Anne Wemmers, le Groupe de recherche : Victimes, droits et société est financé entre autres par une subvention de développement de partenariat du Conseil de recherche en sciences humaines (2023-2025).
Sept chercheurs dont deux du CICC, outre Jo-Anne Wemmers (Amissi Manirabona et Alain-Guy Tachou Sipowo) s'intéressent aux violations des droits de la personne incluant les actes criminels. Les recherches menées au sein de ce groupe s'articulent autour de quatre axes de recherche : (1) les diverses formes de victimisation, (2) les conséquences de la victimisation, (3) les interventions appropriées à la suite d'une victimisation et (4) les réactions sociales, politiques et légales suscitées par la victimisation.
Co-fondé par Francis Fortin et Maxime Bérubé, le Groupe sur l’Analyse, la Recherche et le Développement En Source Ouverte (GARDESO) a pour objectif de favoriser l’application de recherches universitaires dans divers milieux pratiques concernés par l’analyse et l’exploitation de données disponible en source ouverte.
Afin d'atteindre cet objectif, GARDESO s'est doté de six mandats : (1) Favoriser le développement et le partage de ressources et d’outils technologiques pour la recherche sur les données en source ouverte, (2) Développer de nouveaux outils de collecte et de d’analyse de données en source ouverte, (3) Contribuer à l’établissement de collaborations entre la communauté académique et les milieux pratiques, (4) Proposer nos services d’accompagnement pour la réalisation de projets d’analyse en source ouverte, (5) Assurer la diffusion des recherches et innovation en matière d’analyse de sources ouvertes et (6) Contribuer activement à la recherche en sciences sociales sur les données en source ouverte.
Fondée par Benoît Dupontt, Fyscillia Ream (doctorante à l'École de Criminologie de l'Université de Montréal) et Akim Laniel-Lanani, la Clinique de cyber-criminologie a pour mission de soutenir et d’outiller les victimes de cybercriminalité et d’améliorer la coordination entre les différentes ressources et organisations de sensibilisation et d’aide aux victimes. La Clinique a pour objectif de devenir un chef de file en matière de soutien et d’informations pour les victimes de cybercrimes au Québec.
Constituée d’un regroupement d’étudiants bénévoles en criminologie de l’Université de Montréal, la Clinique de cyber-criminologie développe des outils en ligne accessibles au plus grand nombre de victimes afin de mieux les soutenir et de les aider à améliorer leur gestion de la confidentialité et leur résilience numérique.
Subventionnée par les Fonds d’aide aux victimes du ministère de la Justice du Canada, et fondée par Jo-Anne Wemmers et Amissi Manirabona la Clinique juridique pour les victimes d’actes criminels (CJVAC) a pour mission de renforcer le pouvoir d’agir des personnes victimes et de former les futurs acteurs du système de justice sur les besoins, les attentes et les droits de ses dernières. Une première au Canada, la CJVAC combine la formation des étudiants en droit et en criminologie ainsi que le service à la communauté.
Cette clinique a pour objectif d’informer les personnes victimes sur leurs droits et les services d’aide disponibles selon leurs besoins. L’information les aidera à prendre des décisions informées. L’accueil des personnes victimes et leurs proches qui consultent la CJVAC est fait par les étudiants en criminologie et les informations juridiques sont données par les étudiants en droit. Les étudiants fournissent donc aux personnes victimes un accompagnement informationnel, notamment en ce qui concerne le processus pénal, la terminologie juridique, la procédure judiciaire ainsi que les droits des personnes victimes y afférents. La CJVAC accueille les personnes victimes et leurs proches depuis le 1er septembre 2021.
Dirigé par Anne Crocker, Forensia est le centre de formation intersectoriel innovateur en prévention de la violence, rattaché à l'Institut de psychiatrie légale, Philippe Pinel. Il a pour objectif de répondre aux besoins de ses partenaires des secteurs de la santé et des services sociaux, de la sécurité publique et de la justice, ainsi que des milieux communautaires.
Forensia a pour mission d’offrir une programmation éducative basée sur des connaissances et de la technologie innovantes afin de soutenir les différents réseaux dans le déploiement des meilleures pratiques en santé mentale forensique. Il vise à améliorer les soins et les services offerts aux personnes présentant des troubles mentaux ainsi qu’un risque de violence et de judiciarisation.
Financé par la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), le Darknet and Anonymous Research Center (DARC) est une infrastructure de recherche, dirigée par David Décary-Hétu, qui vise à comprendre et d’expliquer l’impact des technologies d’anonymat sur le phénomène de la délinquance en général, et plus particulièrement sur les activités des marchés illicites en ligne.
Cette infrastructure est maintenant rendue nécessaire pour ouvrir de nouveaux chantiers de recherche sur les activités délinquantes en ligne. Ces activités, qui généraient récemment encore une grande quantité de traces, deviennent de plus en plus obscures en raison de l’adoption par les délinquants de technologies d’anonymat comme le chiffrement et les monnaies virtuelles. Le DARC compte 8 postes de travail à la fine pointe de la technologie et un nombre important de serveurs virtualisés qui hébergent les outils de collecte de données massives sur internet (DATACRYPTO) et d'analyse de flux de bitcoin (BITCLUSTER) du centre.
Grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) obtenue par Benoit Dupont, le CICC s'est doté d'un laboratoire de cybersécurité pouvant recevoir 10 assistants de recherche ainsi qu'un analyste programmeur et un professionnel de recherche. Des logiciels et serveurs spécialisés, servant autant aux recherches de pointe qu'aux partages de données, sont également disponibles.
Dirigé par Samuel Tanner, le laboratoire de recherche sur la Technologie, l’Activisme et la Sécurité – LarTAS – est né à l’automne 2020 de la volonté de créer un réseau de recherche et de réflexion, tant sur les plans local, national qu’international, de chercheuses et chercheurs en émergence et seniors et dont les travaux portent sur les relations entre technologie, activisme et sécurité. Le laboratoire vise aussi à favoriser l’intégration de chercheurs et chercheuses en devenir avec le milieu et le monde académique et de la recherche.
David Grondin est également affilié au laboratoire.
Dirigé par Masarah Paquet-Clouston, l'EconCrime lab se concentre sur l’analyse des nouveaux crimes motivés par le profit et rassemble des chercheurs en criminologie et en science informatique. Les recherches menées par les membres du lab visent à comprendre de nouveaux stratagèmes de crimes économiques, allant de démystifier l’utilisation de sociétés écrans à des fins de blanchiment d’argent, à développer de nouvelles méthodes de traçage de transactions illicites de cryptomonnaies ou encore à identifier les acteurs clés dans de grands réseaux d’échange de virus informatiques.
Miriam Cohen est la fondatrice du Laboratoire de justice internationale et droits fondamentaux hébergeant une plateforme numérique spécialisée pour l’analyse comparative des décisions de principe en droits humains et droit international. Ce laboratoire est financé par une subvention d’infrastructure de recherche de la Fondation canadienne pour l’innovation par l’entremise du Fonds des leaders John-R.-Evans. Ce projet a aussi reçu une subvention d’infrastructure de recherche du Gouvernement du Québec, et il est développé en collaboration avec le Centre d’expertise numérique en recherche de l’UdeM (CEN-R).
Dirigée par Christian Joyal, le Laboratoire de psychologie légale vise à développer des connaissances en psychologie susceptibles de soutenir les acteurs psychojudiciaires, de même que les individus/familles qui vivent des démêlés avec les système de justice civile et criminelle.
Ce laboratoire contient quatre salles : Une salle d'observation et de passation d'examens neuropsychologiques; une salle de réalité virtuelle (lunette de projection 3D), une salle d'électroencéphalographie (EEG quantitatif et plethysmographie) et une salle d'attente.
Le site de Recherche en Sciences Thanatologiques [Expérimentales et Sociales], REST[ES], est une installation extérieure très sécurisée et dédiée majoritairement à l’étude physique, chimique et biologique de la décomposition humaine. Les études menées sur ce site sont axées sur la mort et les processus post-mortem qui se produisent dans un climat tempéré québécois.
Ce laboratoire, équipé d’un spectromètre Raman grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) obtenue par Cyril Muehlethaler, permet de développer des techniques spectroscopiques avancées pour la détection de traces en criminalistique. Il s’avère particulièrement utile pour la programmation de recherche de ce dernier, notamment en SERS (Surface-Enhanced Raman Spectroscopy).
Le projet TRACES consiste en la création d’un laboratoire pour l’extraction de l’ADN à partir de tout type de traces et restes biologiques, modernes et anciens. Emmanuel Milot en est le responsable.
Ce projet découle d’une volonté de doter l’UQTR d’une infrastructure de pointe pour les recherches en génétique forensique, avec un effet structurant pour la criminalistique, la thanatologie et d’autres disciplines. En effet, l’UQTR a récemment (2018) investi pour construire une salle blanche dans le pavillon Pierre-Boucher, qui permet de contrôler la quantité de microparticules dans l’air. Il a été décidé en 2019 de dédier cette salle aux manipulations très délicates sur l’ADN provenant de traces.
Le GRSF bénéficie des infrastructures d’enseignement en science forensique de l’UQTR :
Destiné à restituer en dernière année du premier cycle l'ensemble des connaissances acquises, le laboratoire de scène de crime est composé d'une salle humide (pouvant simuler une cuisine, une salle de bains, etc.) mitoyenne à une salle sèche (salon, bureau, chambre) que l'on peut séparer ou connecter et auxquelles on accède par un couloir commun.
Studio photographique professionnel réservé à la photographie de reproduction des pièces et traces soumises à l'analyse, ce laboratoire se compose d'une table sans fond, d'une table lumineuse, de deux boites de lumières, de quatre flashs professionnels pouvant délivrer 1100 Ws chacun alimentés par deux Powerpacks, de quatre lumières d'ambiance à 6500K, de deux Lumahawk (1200 W continus à 6500K), de réflecteurs, de déflecteurs.
Douze postes de travail complets (colonnes photographiques, appareils photo à demeure, lampes monochromatiques, filtres d'excitation et d'émission) constituent ce laboratoire plongé dans l'obscurité permettant l'enregistrement des traces brutes ou révélées par des méthodes optiques sensibles fondées sur l'absorption sélective et la luminescence (empreintes digitales, traces de semelles ou d'outils, contaminants, etc.).
Ce laboratoire est plus particulièrement dédié à la révélation des différentes traces chimiques, physiques et biologiques auxquelles seront confrontés les étudiants et chercheurs. Sécuritaire et contenant le matériel traditionnel nécessaire à un chimiste organicien (verrerie, balances, bains à ultra-sons, agitateurs, hottes, étuves, etc.), il abrite deux cuves à fumigation de cyanoacrylate, une cuve à fumigation sous vide (don de la Sûreté du Québec) et un microtome.
Ce laboratoire est dédié à l'observation sous différents grossissements des spécimens soumis à l'analyse (fibres, terres, verres, éclats de peinture), et à leur identification comparative, voire spécifique par la microscopie en polarisation. Un jeu de caméras et de tubes focaux permet l'enregistrement sur systèmes dédiés ou par les appareils photo professionnels dont dispose le profil. Doté d'un microtome, de 11 stéréomicroscopes et de 12 microscopes composés.
Dans le concept d'une formation spécifique au profil criminalistique, le labo 3132 est le lieu de remise et de premières observations des pièces à conviction soumises à l'analyse des étudiants, afin de déterminer la stratégie analytique à développer pour répondre à la question d'expertise posée. Il est aussi l'endroit où se conclut l'examen par la consultation des bases analytiques constituées pour les besoins du profil et la rédaction des différents rapports.
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