Au Québec, les jeunes placés sous la tutelle de la Direction de la protection de la jeunesse sont suivis par un nombre important d’intervenants, notamment en raison du roulement de personnel, mais également à cause de la structure organisationnelle de ces services. Il est probable que le nombre d’intervenants ait un impact sur la qualité des services offerts aux jeunes placés sous la protection de la jeunesse. À partir des données de l’Étude longitudinale sur le devenir des jeunes placés (EDJeP), nous nous intéressons à la relation entre le nombre d’intervenants assignés et la satisfaction à l’égard des services reçus auprès de jeunes en situation de transition à la vie adulte placés par la protection de la jeunesse. Deux indicateurs sont utilisés afin d’examiner la satisfaction concernant les services reçus par les jeunes d’EDJeP : la satisfaction de l’aide reçue par les intervenants et la satisfaction de l’expérience de placement. Nos analyses de régression logistique ont permis de mettre en lumière une relation négative entre le nombre d’intervenants assignés aux jeunes et la satisfaction de ces derniers relativement aux services reçus : un nombre plus élevé d’intervenants est lié à une insatisfaction ayant trait aux services reçus. Enfin, nous discutons des implications de ces résultats, notamment quant à l’instabilité des trajectoires de services, au roulement de personnel, à l’offre des services, à l’embauche, à l’assignation des dossiers et au transfert de dossiers des jeunes.
Ce dix-neuvième épisode interroge Christophe Gauthier-Davies.
Lire l’article sur Érudit : https://doi.org/10.7202/1099008ar
Criminologie est une revue de recherche scientifique avec comité de lecture (peer reviewed). Elle s'adresse aux scientifiques et aux professionnels de la justice pénale, présente des dossiers thématiques construits autour des préoccupations et des intérêts actuels des criminologues québécois, canadiens, étatsuniens et européens.
Pour la première fois depuis sa création, la revue Criminologie porte son attention, dans ce numéro thématique (Volume 52, numéro 1), sur ces personnes qui n’ont pas enfreint les normes pénales, ni ne sont des victimes de ces infractions, ni même des agents qui influencent, modifient ou appliquent ces normes. Ce qui les identifie, malgré elles, comme une population hétérogène que la criminologie se doit de mieux connaître, ce sont leurs liens familiaux et affectifs avec une personne judiciarisée.
Voici trois épisodes interrogeant plusieurs de nos auteures sur leurs articles rédigés pour ce numéro.
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