Bien que la profession policière soit reconnue comme pouvant générer un niveau élevé de stress, les études montrent que les policier.ère.s font encore peu appel à de l’aide psychologique. La plupart de ces études ont été conduites auprès de populations policières américaines, mais aucune étude à ce sujet n’a été réalisée auprès d’une population policière québécoise. Une étude à devis mixte s’intéressant à l’utilisation des services d’aide psychologique a été conduite en 2021 auprès de 507 policier.ère.s du SPVM. Le présent article porte sur les résultats du volet qualitatif qui visait à recueillir le point de vue des policier.ère.s sur les barrières à la consultation et sur leurs recommandations pour la faciliter. Les résultats des analyses thématiques montrent que les barrières à la consultation identifiées par les policier.ère.s se rapportent à des obstacles logistiques, des obstacles sur le plan professionnel et personnel et des obstacles en lien avec le psychologue ou le professionnel de la santé. En guise de recommandations, les participants à l’étude ont indiqué entre autres vouloir entendre parler et parler davantage de la santé mentale, ce qui témoigne de leur intérêt pour le sujet et de leur souhait que les questions relatives à la santé mentale des policier.ère.s soient abordées de manière plus ouverte au sein de l’organisation.
Ce quarante-quatrième épisode interroge Louis-Françis Fortin.
Criminologie est une revue de recherche scientifique avec comité de lecture (peer reviewed). Elle s'adresse aux scientifiques et aux professionnels de la justice pénale, présente des dossiers thématiques construits autour des préoccupations et des intérêts actuels des criminologues québécois, canadiens, étatsuniens et européens.
Pour la première fois depuis sa création, la revue Criminologie porte son attention, dans ce numéro thématique (Volume 52, numéro 1), sur ces personnes qui n’ont pas enfreint les normes pénales, ni ne sont des victimes de ces infractions, ni même des agents qui influencent, modifient ou appliquent ces normes. Ce qui les identifie, malgré elles, comme une population hétérogène que la criminologie se doit de mieux connaître, ce sont leurs liens familiaux et affectifs avec une personne judiciarisée.
Voici trois épisodes interrogeant plusieurs de nos auteures sur leurs articles rédigés pour ce numéro.
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