Cet article présente les résultats d’une étude administrative réalisée au CIUSSS de la Capitale-Nationale, en réponse à l’orientation 1 du plan d’action du ministère de la Santé et des Services sociaux portant sur les fugues en centre de réadaptation (Gouvernement du Québec, 2018). Le premier volet de cette étude identifie les caractéristiques des jeunes hébergés dans un centre de réadaptation et dans un foyer de groupe (n = 148). Les résultats démontrent des fréquences élevées de jeunes qui présentent un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), un problème de santé mentale et qui prennent une médication. Des analyses comparatives selon le genre révèlent que les garçons présentent davantage de problèmes de comportement tels que la violence, la consommation, et la délinquance, alors que la victimisation est plus présente chez les filles. Le second volet repose sur une analyse des besoins, conduite auprès des jeunes hébergés (n = 80), en plus de sonder les adultes impliqués auprès d’eux (n = 141). Cette analyse révèle que les besoins identifiés varient selon le type de répondants mais se situent surtout dans les sphères de vie suivantes : santé mentale, autonomie des jeunes et transition à la vie adulte, marché du travail, perception de soi, relations familiales. Ces besoins sont d’ailleurs en concordance avec les problématiques vécues par les jeunes.
Ce onzième épisode interroge Marie-Claude Simard et Patrick Tanguay.
Lire l’article sur Érudit : https://doi.org/10.7202/1099012ar
Criminologie est une revue de recherche scientifique avec comité de lecture (peer reviewed). Elle s'adresse aux scientifiques et aux professionnels de la justice pénale, présente des dossiers thématiques construits autour des préoccupations et des intérêts actuels des criminologues québécois, canadiens, étatsuniens et européens.
Pour la première fois depuis sa création, la revue Criminologie porte son attention, dans ce numéro thématique (Volume 52, numéro 1), sur ces personnes qui n’ont pas enfreint les normes pénales, ni ne sont des victimes de ces infractions, ni même des agents qui influencent, modifient ou appliquent ces normes. Ce qui les identifie, malgré elles, comme une population hétérogène que la criminologie se doit de mieux connaître, ce sont leurs liens familiaux et affectifs avec une personne judiciarisée.
Voici trois épisodes interrogeant plusieurs de nos auteures sur leurs articles rédigés pour ce numéro.
Attention - Votre version d'Internet Explorer est vieille de 19 ans et peut ne pas vous offrir une expérience optimale sur le site du CICC. Veuillez mettre à jour votre ordinateur pour une expérience optimale. Nous vous recommandons Firefox ou Chrome, ou encore ChromeFrame si vous êtes dans un environnement corporatif ou académique dans lequel vous ne pouvez pas mettre à jour Internet Explorer.