L’acte de témoigner devant un tribunal peut être une épreuve extrêmement éprouvante et exigeante pour les enfants et adolescents victimes ou témoins d’actes criminels. Certains jeunes, notamment ceux pris en charge en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), ont des besoins particuliers et peuvent avoir à témoigner à plus d’une reprise. Alors que plusieurs enfants et adolescents sont appelés à témoigner, peu d’études ont permis de documenter l’apport des programmes de préparation au témoignage pour bien accompagner les jeunes. Au sein d’un échantillon de jeunes bénéficiant d’un programme de préparation au témoignage, cette étude vise à documenter leur expérience judiciaire et à évaluer l’apport du programme sur le niveau de craintes des témoins mineurs. Les résultats indiquent que les filles entretiennent plus de craintes que les garçons à l’idée de témoigner. Les résultats montrent que 44,1 % des jeunes qui ont été préparés au témoignage ont eu à livrer un témoignage. Une diminution significative du niveau de craintes autorapportées dans le Fears of Court Questionnaire (Centre for Children and Families in the Justice System, 2002) a été observée entre le pré-test et au terme de l’intervention. Ces résultats confirment l’importance de bien préparer les jeunes qui sont amenés à témoigner. D’autres études sont nécessaires pour documenter les autres retombées du programme.
Ce sixième épisode interroge Maxime Gadoua et Isabelle V. Daignault.
Lire l’article sur Érudit : https://doi.org/10.7202/1099005ar
Criminologie est une revue de recherche scientifique avec comité de lecture (peer reviewed). Elle s'adresse aux scientifiques et aux professionnels de la justice pénale, présente des dossiers thématiques construits autour des préoccupations et des intérêts actuels des criminologues québécois, canadiens, étatsuniens et européens.
Pour la première fois depuis sa création, la revue Criminologie porte son attention, dans ce numéro thématique (Volume 52, numéro 1), sur ces personnes qui n’ont pas enfreint les normes pénales, ni ne sont des victimes de ces infractions, ni même des agents qui influencent, modifient ou appliquent ces normes. Ce qui les identifie, malgré elles, comme une population hétérogène que la criminologie se doit de mieux connaître, ce sont leurs liens familiaux et affectifs avec une personne judiciarisée.
Voici trois épisodes interrogeant plusieurs de nos auteures sur leurs articles rédigés pour ce numéro.
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