Les outils pour être plus efficaces au travail se multiplient. L’impression de manquer de temps, de ne pas en faire assez ou de ne pas avoir le temps de faire ce qui devrait être le cœur du travail universitaire sont des préoccupations presque universelles des professeurs, étudiants et chercheurs. Et si le problème ne venait pas de l’individu, mais du milieu?
C’est le point de départ du livre Slow professor écrit par deux professeures canadiennes qui proposent d’appliquer la «culture de la lenteur» au milieu académique. Ce mouvement implique de ralentir, de refuser des opportunités ou des tâches, de se garder du temps libre, etc.; bref, d’adopter des comportements qui vont à l’encontre de la culture actuelle axée sur le rendement et la performance.
La discussion abordera la culture académique actuelle, ses défis et les principes et conseils véhiculés dans ce livre. Les auteurs proposent que cette culture de la lenteur soit une décision éthique qui nous permettrait de mieux faire notre travail. Les participants seront invités à réfléchir aux avantages mais aussi aux risques et inconvénients de cette approche.
Les participants sont invités, s’ils le souhaitent, à s’informer sur le mouvement du slow professor:
Et/ou à en consulter les principales critiques:
Les discussions mensuelles du CICC, c’est quoi?
Chaque 2e vendredi du mois, étudiants, chercheurs et toutes personnes intéressées au sujet du mois sont invités à venir discuter autour d’un enjeu, d’un livre ou d’une thématique qui les préoccupe. L’objectif est de se réunir dans un cadre informel pour discuter.
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