Ce colloque est co-organisé par le Centre International de Criminologie Comparée et l'Ordre Professionnel des Criminologues du Québec, est composée de trois présentations.
Cette activité gratuite sera reconnue par l'OPCQ en tant que formation continue pour ses membres criminologues.
Mardi 18 juin, de 13h00 à 16h00, en Zoom.
Jean Robitaille
Bienveillant, muni des meilleures pratiques et de l’expérience vécue, Jean Robitaille est devenu une référence dans l’aide aux proches affectés par la dépendance d’un être cher. Après s’être illustré dans le milieu artistique, il a mis à profit sa sensibilité et ses connaissances en œuvrant au Programme familial de la Maison Jean Lapointe au cours des seize dernières années.
La dépendance affecte non seulement la personne qui consomme, mais aussi ceux qui l’aiment. Les proches souffrants, terrifiés, anxieux, redoutant le pire, ont tendance à adopter des conduites qui risquent d’être nuisibles. Ainsi ils deviennent obsédés eux aussi, non sur une substance, mais sur les comportements de la personne en difficulté, ce qui les amène dans une pulsion à vouloir aider à n’importe quel prix, malgré les conséquences négatives que cela engendre. Avec de l’aide appropriée et un engagement à mettre leur bienêtre en priorité, l’entourage peut se transformer en une influence positive en acquérant une compréhension et des comportements adéquats et un discours approprié.
Audrey-Anne Dumais Michaud
Professeure à l'École de travail social et de criminologie de l'Université Laval, chercheure au CICC et à l’Observatoire justice santé mentale, Audrey-Anne s'intéresse aux enjeux de santé mentale, aux interactions entre les individus présentant un problème de santé mentale et le système de justice, à l'itinérance, marginalité et profilage, aux tribunaux spécialisés, aux soins sous contrainte et à la toxicomanie.
L'intervention de la justice engendre des conséquences significatives pour les personnes ayant un problème de santé mentale déjà fragilisées par les symptômes psychiatriques, mais aussi par le manque de services adaptés à leurs besoins découlant d'un sous-financement des services psychosociaux ainsi que par la stigmatisation sociale (Livingston, 2013 ; Laberge et al., 2000). L’hospitalisation involontaire peut être vécue comme une expérience pénible et avoir un impact négatif sur les relations futures avec les services de santé mentale (Wyder, Bland et Crompton, 2016, Mattner et al., 2017). En outre, la famille devient souvent un acteur clé dans les processus de soins : en plus de diminuer la fréquence d'hospitalisation et le taux de rechute, l’implication des proches favorise une meilleure observance aux traitements pharmacologiques (Harisson, 2016, Beaucage et al., 2014). Or, il existe peu de données sur les interactions entre les familles de personnes vivant des problèmes de santé mentale et le système judiciaire (Otero, 2010 ; Daneau et al., 2014). Cette présentation vise à discuter des expériences des personnes proches aidantes de personnes ayant un problème de santé mentale et des démêlés avec le système judiciaire.
Catherine Arseneault
Professeure adjointe à l'École de criminologie de l'Université de Montréal, Catherine Arseneault s'intéresse à la transition à la vie adulte, la toxicomanie, le désistement du crime, la délinquance adulte et juvénile, l'évaluation des pratiques et des programmes d'intervention, le lien drogue-crime et les traitements des dépendances.
Attention - Votre version d'Internet Explorer est vieille de 19 ans et peut ne pas vous offrir une expérience optimale sur le site du CICC. Veuillez mettre à jour votre ordinateur pour une expérience optimale. Nous vous recommandons Firefox ou Chrome, ou encore ChromeFrame si vous êtes dans un environnement corporatif ou académique dans lequel vous ne pouvez pas mettre à jour Internet Explorer.