Le 20 mars 1995, dans le métro de Tokyo, des membres de la secte Aum Shinrikyō perpétraient un quintuple attentat au gaz sarin ; des attaques coordonnées qui allaient causer la mort de quatorze personnes, faire plusieurs milliers de blessés et laisser une empreinte profonde dans la société civile japonaise.
Cet acte terroriste marquait l’apogée de la radicalisation d'un mouvement spirituel de type Nouvel-Âge. Créé sous la forme d'un modeste atelier de yoga en 1984, Aum Shinrikyō allait, en quelques années, devenir tout à la fois :
Trois décennies plus tard, aux antipodes, le cas Aum Shinrikyō semble appartenir à un passé lointain ; particulièrement depuis 2018 et l'exécution par la justice japonaise des treize principaux responsables des attentats. Pourtant, l'organisation – rebaptisée Aleph en 2000 – demeure sous la surveillance étroite et continue de la police et du renseignement japonais. Les leçons à en tirer en Occident s'avèrent également très actuelles.
En effet, les démocraties libérales sont encore et toujours confrontées à l'extrémisme religieux et à la radicalisation violente de certaines mouvances ou organisations marginales.
Dans ce contexte, ce colloque envisage l'organisation Aum Shinrikyō comme le point de départ d'une réflexion sur les dynamiques et les enjeux contemporains :
L’événement réunit des spécialistes francophones de disciplines diverses, qui présenteront divers enjeux actuels en matière de radicalisation violente, faisant ainsi écho, trente ans plus tard au cas emblématique d’Aum Shinrikyō.
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