Pour vous inscrire au concours d'affiches scientifiques du lancement de la saison scientifique du CICC, cliquez-ici pour remplir le formulaire.
Cette activité gratuite est une opportunité pour les étudiants de présenter leurs travaux de recherche et d’échanger avec les chercheurs et professionnels des milieux de pratique.
Annie Gendron, Ph. D. en psychologie. Elle est chercheuse au Centre de recherche et de développement stratégique de l’École nationale de police du Québec, professeure associée au département de psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Cotitulaire de la Chaire de recherche en prévention de la santé psychologique au travail en sécurité publique, chercheuse régulière au Centre international de criminologie comparée – centre interuniversitaire et collaboratrice au Laboratoire de psychologie-légale de l’UQTR. Ses travaux portent sur les trajectoires académiques et professionnelles des policiers, les tests de sélection, la prévention des problèmes de santé psychologique des premiers répondants, les pratiques reliées à l’emploi de la force, les situations de suicide en présence policière et l’intervention policière en contexte autochtone et auprès de clientèles autochtones.
M. Bruno Poulin est à l’emploi de l’École nationale de police du Québec depuis 32 ans. Il a été successivement instructeur en intervention physique et coordonnateur en emploi de la force. En janvier 2008, M. Poulin est nommé à titre d’expert-conseil en emploi de la force. À ce titre, il assure un rôle d’orientation et de supervision dans la conception de tout le matériel pédagogique relatif au domaine de l’emploi de la force. Il expérimente et évalue de nouvelles techniques, méthodes, équipements et émet des recommandations quant à leur application et leur utilisation. M. Poulin est reconnu comme témoin-expert et agit devant les différentes instances juridiques au Québec. Détenteur d’une maîtrise en apprentissage moteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il collabore régulièrement à divers projets menés par le centre de recherche et de développement stratégique de l’ENPQ.
Résumé :
Autant les études scientifiques que les statistiques annuelles déclarées par les organisations policières montrent que les policiers sont de plus en plus appelés à intervenir auprès de personnes atteintes de troubles mentaux ou en crise (Agee et al., 2019; Coleman & Cotton, 2014; Dempsey et al., 2019; De Tribolet-Hardy et al., 2015). Des études internationales estiment d'ailleurs que de 6 % à 30 % du temps des policiers serait consacré à de tels appels (Miles-Johnson & Morgan, 2022; Morabito et al., 2018). Or, de nombreux enjeux se retrouvent au cœur de ces interventions délicates. Pensons notamment au risque de conduites suicidaires des personnes en crise, ou encore, à l'état d'intoxication qui peut s'ajouter aux problématiques de santé mentale déjà présentes. Cette présentation portera sur les enjeux reliés aux interventions policières menées auprès de personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux mais, surtout, sur comment les futurs policiers et les policiers y sont préparés. Il sera notamment question des formations dispensées aux policiers axées sur la désescalade, ainsi qu'un regard sur caractéristiques associées à de telles interventions.
Maude Pérusse-Roy est candidate au doctorat en criminologie à l’Université de Montréal. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse aux expériences de répression policière vécue par les femmes militantes ainsi que leur rapport à la violence dans les activités protestataires. Elle est également coordonnatrice de recherche pour un projet portant sur l’analyse des systèmes de gestion des déviances policières au Québec.
Bernard St-Jacques a été directeur de la Clinique Droits devant de 2016 à 2023. Il possède une excellente connaissance des enjeux du phénomène de l’itinérance montréalais et des différents réseaux concernés. Depuis 2002, il s’engage pleinement en regard des enjeux du partage de l’espace public, de la judiciarisation et des profilages en matière de défense de droits des personnes marginalisées ou en situation d’itinérance. Il a également détenteur d’une maitrise en analyse politique depuis 2016, ses recherches ayant porté sur la criminalisation de la pauvreté et le profilage.
Résumé :
Dans l’objectif de mieux comprendre les expériences des procédures de plainte à l’endroit de la police lorsque soumise par des individus en situation d’itinérance ou aux prises avec des problèmes de santé mentale, la présentation s’intéressera aux perspectives des intervenants impliqués dans le soutien et l’accompagnement à la plainte (en déontologie policière, devant la Commission des droits de la personne et droits de la jeunesse, etc.), de même ceux impliqués dans le traitement des plaintes. Nous discuterons des principaux obstacles et défis auxquels sont confrontés ces plaignants et intervenants qui les accompagnent, mais également des points de vue des intervenants quant au fonctionnement de ces mécanismes de plainte.
Dave Poitras détient un doctorat en sociologie de l’Université de Trèves, en Allemagne. Il est conseiller scientifique spécialisé en prévention de la violence et en promotion de la sécurité à l’Institut national de santé publique du Québec et professeur associé au Département de sociologie de l’Université de Montréal. Ses travaux récents portent notamment sur la cohésion sociale et sur la violence fondée sur le genre, dont la violence conjugale, la cyberviolence en contexte amoureux et les violences à caractères sexuels. À l’aide d’une approche inspirée par la phénoménologie de la violence, il conduit présentement une recherche sur le sentiment de sécurité différencié selon le genre dans les espaces publics
Résumé :
La violence dans les relations amoureuses des jeunes est un phénomène préoccupant qui entraine de multiples conséquences sur le bien-être et la santé mentale des personnes qui en sont victimes. L’utilisation croissante et quotidienne des technologies de l’information et de communication par les adolescents fait en sorte que les comportements de violence ainsi que les dynamiques et les rapports de pouvoir rencontrés hors ligne se transposent désormais dans le cyberespace. La violence en ligne, la cyberviolence, est d’ailleurs une problématique en pleine croissance qui touche particulièrement les jeunes dans leurs relations avec leurs pairs, mais également dans leurs relations amoureuses. Or, les interventions portant sur la violence en contexte amoureux chez les adolescents visent principalement à prévenir la violence hors ligne.
Sur la base de revues des écrits scientifiques visant notamment à recenser les meilleures pratiques en matière de prévention de la cyberviolence dans les relations amoureuses des jeunes, cette conférence à trois objectifs : 1) présenter les principaux facteurs de risque et de protection associés à la victimisation et à la perpétration de cette forme de violence, 2) décrire les résultats d’études ayant évalué les effets de programmes de prévention de ce phénomène ; 3) proposer des pistes d’actions visant à améliorer les pratiques et les programmes de prévention en matière de cyberviolence en contexte amoureux chez les adolescents.
8h00 – 9h00 | ACCUEIL – AFFICHES SCIENTIFIQUES - KIOQUES (Salle : B-2294)
9h00 – 9h15 | MOT DE BIENVENUE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Natacha BRUNELLE, Docteure en criminologie, Natacha Brunelle est professeure titulaire au Département de psychoéducation et travail social de l’UQTR. Elle est la directrice scientifique du programme de recherche en partenariat (RÉ)SO 16-35. Elle est également chercheure régulière au CICC, à l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD), ainsi qu’au groupe de Recherche et intervention sur les substances psychoactives-Québec (RISQ). Elle s’intéresse principalement à la (ré)intégration sociocommunautaire des personnes judiciarisées, aux trajectoires de rétablissement et de services en dépendance et aux liens drogue-crime.
Michel PERREAULT, Psychologue-chercheur, Université McGill, Institut universitaire en santé mentale Douglas, IUD, RISQ.
9h15 – 9h40 | CONFÉRENCE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Judiciarisation et déjudiciarisation de la santé mentale
Yanick CHARETTE est diplomé d'un baccalauréat, d'une maitrise et d'un doctorat en criminologie à l'Université de Montréal, et d'un post-doctorat en sociologie à l'Université Yale aux États-Unis. Maintenant professeur agrégé à l'École de travail social et de criminologie de l'Université Laval, il s'intéresse à l'intersection des systèmes de santé et de justice et de son impliquation sur les trajectoires de vie des personnes judiciarisées présentant un problème de santé mentale. Il participe actuellement, entre autres, au projet de recherche subventionné par le Ministère de la Justice du Québec sur l’évaluation provinciale des Programmes d’Accompagnement en Justice et Santé Mentale.
Résumé : Bien que les problèmes de santé mentale ne mènent pas toujours à la judiciarisation et qu’on l’associe généralement beaucoup trop à la violence, on retrouve une surreprésentation importante des personnes présentant un problème de santé mentale dans le système de justice. Ces individus se retrouvent souvent dans cette situation car ils ont besoin de soins et le système de justice n’est pas nécessairement adapté pour répondre à ces besoins et peut même amener une dégradation de l'état de ces personnes. Cette présentation portera notamment sur la réponse pénale aux problèmes de santé mentale, mais aussi sur différentes stratégies qui ont été mises en place dans le but de déjudiciariser cette population et leur offrir des soins plus adéquats.
Fichier PDF de la présentation
9h40 – 9h50 | CAPSULE-VIDÉO (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Porteurs d’initiative - Programme d’accompagnement justice santé mentale de Trois-Rivières (PAJSM)
Résumé : Le Programme d’Accompagnement Justice – Santé Mentale (PAJSM) de Trois-Rivières est un exemple positif de collaboration intersectorielle entre différents intervenants qui travaillent de concert afin que les personnes présentant des problèmes de santé mentale qui commettent des délits puissent suivre une trajectoire de services plus adaptées à leur réalité et qu’elles évitent de commettre à nouveau des délits.
9h50 – 10h15 | CONFÉRENCE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Projets UPS-Justice et ESUP
Éric LEFEBVRE, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS CSMTL), Direction programmes santé mentale et dépendance, Continuum populations vulnérables et intervention de crise.
Résumé : Un historique et une description des équipes mixtes (policiers-intervenants psychosociaux) pour intervenir auprès de personnes présentant des indices de problèmes de santé mentale sur l’île de Montréal et leur éviter une judiciarisation seront d’abord présentés. Les défis et facteurs facilitants de ces collaborations et des trajectoires de services pour les personnes concernées seront également évoqués.
Fichier PDF de la présentation
10h15 – 10h45 | PAUSE – AFFICHES SCIENTIFIQUES - KIOSQUES (Salle : B-2294)
10h45 – 11h10 | CONFÉRENCE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Transfert de responsabilité des Services de santé et services sociaux offerts en
milieu carcéral provincial, regard sur les services en santé mentale.
Elvira GALLANT et Audrey MELOCHE, Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS), Services de santé et des services sociaux en milieu carcéral.
Résumé : L’organisation et le financement des services de santé et des services sociaux offerts en établissements de détention provincial relevaient, jusqu’au 1er avril 2016, du ministère de la Sécurité publique (MSP). Un transfert graduel des activités du MSP vers le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a permis de transférer la responsabilité des services de santé et des services sociaux offerts dans les 16 établissements de détention du Québec aux centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et aux centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) des territoires concernés. Ces transferts se sont finalisés le 1 avril 2022. Cette présentation vise à vous présenter la nature et les implications de ce nouveau mandat ainsi que de vous informer de l’état actuel des services de santé mentale. De plus, nous présenterons une collaboration gagnante entre un organisme communautaire et un CIUSSS. Finalement, une présentation des grandes étapes à venir vous sera présentée.
Fichier PDF de la présentation
11h10 – 11h35 | CONFÉRENCE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Pour amorcer un changement en toxicomanie ensemble (PACTE) : L’intervention en dépendance
à l’établissement de détention de Montréal
Adeline GRIGORESCU, Centre de réadaptation en dépendance de Montréal Centre Nord - CIUSSS Sud CSMTL.
Biographie : Adeline Grigorescu est criminologue au service externe du centre de réadaptation en dépendance au secteur Nord du CIUSSS CSMTL. Elle est l’intervenante désignée au centre de détention de Montréal (Bordeaux).
Résumé : Le service PACTE offert à l’établissement de détention de Montréal par le Centre de réadaptation en dépendance de Montréal sera décrit et son existence expliquée. Il s'agira de mettre en évidence l'organisation des services en dépendance à l'interne et à l'externe et d'expliquer la collaboration entre les différents partenaires/ organismes impliqués afin d'en assurer une certaine continuité. Le but de ces collaborations vise à s'assurer que les besoins des détenus et ex-détenus soient bien identifiés et répondus en assurant une certaine fluidité pendant cette période de transition entre le sortie carcérale et le retour en communauté.
Fichier PDF de la présentation
11h35 – 12h05 | CONFÉRENCE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Les enjeux de santé mentale dans le cadre des mesures correctionnelles en communauté
Josée GOSSELIN, chef d’équipe, Direction des services professionnels correctionnels (DSPC) Montréal Sud/Ouest.
Résumé : Après une courte présentation sur les services offerts par la DSPC et les rôles et responsabilités des agents de probation, il sera majoritairement question des enjeux de santé mentale de la clientèle et des collaborations que les agents de probation entretiennent avec les partenaires du milieu pour répondre aux besoins en santé mentale de celle-ci. Les défis et facteurs facilitants ces collaborations seront abordés.
Fichier PDF de la présentation
12h15 – 14h15 | DÎNER ET ATELIERS DE DISCUSSION EN SOUS-GROUPES (en présence et à distance) (Salles : plusieurs locaux à déterminer)
Résumé : Durant la période du diner, les participants participeront à des ateliers de discussions interdisciplinaires et intersectoriels. Des vignettes cliniques seront utilisées afin de favoriser les échanges.
14h15 – 14h45 | PAUSE – AFFICHES SCIENTIFIQUES - KIOSQUES (Salle : B-2294)
14h45 – 15h10 | CONFÉRENCE (en présence seulement) (Salle : B-2245)
Les collaborations avec les partenaires externes dans le cadre des suivis externes
et de la réinsertion sociale des usagers de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.
Alexandre Nicole, criminologue clinicien à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel (INPLPP), hôpital psychiatrique à sécurité maximale, et ce depuis 2001. Il possède plus d'une vingtaine d'années d'expérience dans l'évaluation, le traitement et le suivi d'une clientèle dans le domaine médico-légal. De plus, il a développé une expertise clinique en délinquance sexuelle. De 2003 à 2013, il a été affecté au programme de traitements des détenus fédéraux (Services correctionnels canadiens). Depuis 2014, il est affecté à la clientèle des services externes; suivi en communauté (clientèle multiple). L'INPLPP est affilié à l'Université de Montréal et monsieur Nicole a collaboré à différents projets de recherches en délinquance sexuelle (livres, articles scientifiques, présentations dans des congrès internationaux). En plus d'avoir été formateur, il a finalement été chargé de cours à l'Université de Montréal au B.Sc. en criminologie. Il a enseigné sur la psychopathie, les troubles de la personnalité, l'évaluation du risque de violence, la délinquance sexuelle et les principes d'interventions.
Résumé : Cette présentation portera d’abord sur les différents services externes offerts par l’Institut nationale de psychiatrie légale Philippe-Pinel. Un accent sera porté sur la description des liens de collaborations avec les organismes externes à Pinel, sur ce qui les facilite et sur les défis rencontrés dans ces collaborations et plus largement pour le rétablissement des personnes judiciarisées présentant des problèmes de santé mentale suivies par Pinel.
Fichier PDF de la présentation
15h10 – 15h25 | CAPSULE-VIDÉO (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Porteurs d’initiative - Programme d’accompagnement justice itinérance à la cour - (PAJIC)
Résumé : Le Programme d'Accompagnement Justice Itinérance à la Cour (PAJIC) vise à aider les personnes ayant connu une période d'itinérance à régulariser leur dossier judiciaire à la cour municipale de Montréal.
15h25 – 16h10 | PARTAGE D’EXPÉRIENCES (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Perspectives expérientielles sur l’offre de services.
Résumé : Dans ce panel de personnes avec un vécu expérientiel de santé mentale et de judiciarisation, celles-ci relateront des défis et des facteurs facilitants dans leur trajectoire d'utilisation de services publics et communautaires. Elles seront invitées à partager leurs préférences et suggestions afin d’améliorer les services. Au moins un intervenant clinique pourra se joindre au panel pour soutenir les échanges.
16h10 – 16h30 | CONFÉRENCE (en présence et à distance) (Salle : B-2245)
Retour sur les ateliers et les conférences.
Natacha BRUNELLE, Docteure en criminologie, Natacha Brunelle est professeure titulaire au Département de psychoéducation et travail social de l’UQTR. Elle est la directrice scientifique du programme de recherche en partenariat (RÉ)SO 16-35. Elle est également chercheure régulière au CICC, à l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD), ainsi qu’au groupe de Recherche et intervention sur les substances psychoactives-Québec (RISQ). Elle s’intéresse principalement à la (ré)intégration sociocommunautaire des personnes judiciarisées, aux trajectoires de rétablissement et de services en dépendance et aux liens drogue-crime.
Michel PERREAULT, Psychologue-chercheur, Université McGill, Institut universitaire en santé mentale Douglas, IUD, RISQ.
Léonie Archambault, PhD est coordonnatrice de recherche dans l’équipe de Michel Perreault au Centre de recherche de l’Hôpital Douglas, où elle travaille depuis 2012. Elle détient un doctorat de recherche en sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en travail social de l’UQAM. Ses travaux portent principalement sur les services aux personnes ayant des troubles liés à l’usage d’opioïdes ainsi que sur les modalités de transfert de connaissances interdisciplinaires.
Résumé : Cette présentation permettra de faire un retour sur les grands constats ressortis dans les différents groupes ayant travaillé dans les ateliers.
16h30 – 16h45 | MOT DE REMERCIEMENT – REMISE DE PRIX AFFICHES SCIENTIFIQUES
(en présence et à distance) (Salle : B-2245)
16h45 – 18h00 | COQUETEL (en présence seulement) (Salle : B-2294)
Audrey-Anne Dumais Michaud,
Après avoir complété un doctorat et un postdoctorat en sociologie, Audrey-Anne Dumais Michaud est professeure à l’École de travail social et de criminologie à l’Université Laval. Ses recherches visent à analyser les mécanismes liés à l’accès et aux interventions en santé mentale justice et à préciser les besoins des personnes et les obstacles à l’intégration sociale et communautaire des personnes suites aux procédures judiciaires. L’objectif général est d’étudier les processus d’élaboration des lois, programmes et pratiques en droit et santé mentale, leur fonctionnement concret et les impacts pour les personnes et leur proche afin d’identifier des pistes d’intervention et des programmes
Résumé :
Il existe aujourd'hui plus de 30 programmes de type tribunal de la santé mentale dans la province de Québec, au Canada. Au Québec, ces programmes sont connus sous l’appellation : programme d’accompagnement justice santé mentale (PAJ-SM). Notre recherche vise à documenter et à évaluer les programmes judiciaires en santé mentale au Québec afin de déterminer leur impact sur les trajectoires de justice et de santé des participants et de déterminer s'ils répondent aux besoins des personnes judiciarisées ayant des problèmes de santé mentale qui participent à ces programmes, ainsi qu'aux besoins des intervenants. Pour atteindre ces objectifs, nous avons mis en œuvre un projet de méthodes mixtes séquentielles triangulées. Ces méthodes ciblent différentes populations afin d'obtenir le point de vue de différentes parties prenantes. Cette communication vise à présenter les données préliminaires des entretiens qualitatifs (n=42) avec des membres de l'équipe du programme de soutien à la justice et à la santé mentale, notamment des procureurs, des avocats de la défense, des travailleurs de première ligne, des juges et des agents de probation. Dans ce document, nous présentons le point de vue de ces professionnels concernant les objectifs et les attentes de ces programmes de type tribunal de santé mentale, leurs rôles au sein de ces programmes, les avantages et les défis liés à l'adoption d'une approche multidisciplinaire, ainsi que les avantages de ces programmes, et le point de vue de ces professionnels concernant les objectifs et les attentes de ces programmes de type tribunal de santé mentale.
Attention - Votre version d'Internet Explorer est vieille de 19 ans et peut ne pas vous offrir une expérience optimale sur le site du CICC. Veuillez mettre à jour votre ordinateur pour une expérience optimale. Nous vous recommandons Firefox ou Chrome, ou encore ChromeFrame si vous êtes dans un environnement corporatif ou académique dans lequel vous ne pouvez pas mettre à jour Internet Explorer.