La Loi sur les jeunes contrevenants, promulguée en 1984, fut accueillie comme une loi progressiste en ce qu’elle faisait une place à la victime dans le processus judiciaire. Mais les intervenants du système de justice des mineurs, tributaires de leur mandat d’aide à la jeunesse, semblent trouver difficile de rendre cette place effective. Basée sur une série d’entretiens en profondeur menés auprès des intervenants oeuvrant auprès des jeunes contrevenants, la question de fond posée dans le cadre de cette étude s’énonce comme suit : les intervenants du système de justice des mineurs peuvent-ils concilier leur mandat d’aideà la jeunesse tout en répondant aux besoins et en respectant les droits des victimes d’actes criminels ?
PDFCahier no 18 (1994)
Justice des mineurs : quand la victime a voix au chapitre
A. Tremblay, M.-M. Cousineau
Attention - Votre version d'Internet Explorer est vieille de 19 ans et peut ne pas vous offrir une expérience optimale sur le site du CICC. Veuillez mettre à jour votre ordinateur pour une expérience optimale. Nous vous recommandons Firefox ou Chrome, ou encore ChromeFrame si vous êtes dans un environnement corporatif ou académique dans lequel vous ne pouvez pas mettre à jour Internet Explorer.