Notre rapport au risque et la notion de risque ont profondément changé au cours du siècle dernier. Longtemps associés à la catastrophe, à la fatalité et souvent attribués au destin, les risques ne sont plus totalement imprévisibles. Les développements scientifiques ont transformé notre vision du monde et nous essayons de plus en plus de comprendre les phénomènes et de les maîtriser, d’où la tendance à vouloir anticiper les risques. L’amélioration de la durée et de la qualité de la vie ont aussi transformé la conception que nous avons de la vie qui devient de plus en plus précieuse et de plus en plus perçue comme un « droit ». Cette nouvelle sensibilité crée cependant de nouvelles attentes. Les dangers contre la vie deviennent intolérables, ils semblent être de plus en plus nombreux, de plus en plus menaçants et la demande de protection sociale se fait plus pressante. Ces attentes se retrouvent aussi dans le domaine pénal où l’on exige que l’État nous protège des délinquants dits dangereux, des « prédateurs sexuels », des délinquants violents. Ici aussi, les avis des experts sont requis pour évaluer, prévenir les risques, pour déterminer et gérer les situations à risques et les « groupes à risques ».
HORS THÈME :
L’évaluation des signalements à la Direction de la protection de la jeunesse
Trajets urbains et risques de victimisation
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